Concept d’Autotrophe
Le terme autotrophe, par opposition à hétérotrophe, désigne un organisme capable de synthétiser sa propre matière organique (ses nutriments) à partir de composés inorganiques. Les organismes autotrophes sont à la base de la chaîne trophique et sont également appelés producteurs.
Les êtres vivants autotrophes ont un métabolisme capable d’assimiler le carbone sous forme de simples molécules inorganiques à faible valeur énergétique, tels que le dioxyde de carbone (CO2), le bicarbonate (HCO3–) ou les carbonates (CO32-), et de convertir ces molécules en des composés organiques complexes à haute valeur énergétique (glucides, lipides et protéines), en utilisant une source d’énergie externe. Cette capacité est appelée autotrophie.
Selon la source d’énergie, les organismes autotrophes se divisent en photoautotrophes ou chimioautotrophes.
Les organismes photoautotrophes utilisent l’énergie solaire pour la synthèse de substances nutritives dans un processus appelé photosynthèse. Les êtres vivants ayant ce type de nutrition sont les plantes vertes, les algues, les cyanobactéries et certaines bactéries vertes et pourpres.
Quant aux organismes chimioautotrophes, ils obtiennent l’énergie nécessaire à la chimiosynthèse par l’oxydation de composés inorganiques tels que le sulfure d’hydrogène (H2S), le sulfite (SO32-), le sulfure de fer (FeS), l’ammoniac (NH3), l’hydrogène moléculaire (H2), le monoxyde de carbone (CO) ou les ions nitrite (NO2-), entre autres. Comme exemples d’organismes chimioautotrophes, il y a les bactéries nitrifiantes ou sulfureuses.
References:
- Misra, K.C. (2012). Introduction to Geochemistry: Principles and Applications. Oxford : John Wiley & Sons.
- Ricklefs, R.E. et Miller, G.L. (2005). Écologie – Environnement. Paris: De Boeck Supérieur