Le terme abiogenèse désigne un processus de génération spontanée et s’oppose au concept de Biogenèse. C’était une théorie très défendue jusqu’au XIXe siècle qui expliquait que les êtres vivants avaient pour origine la matière organique inerte. Après les expériences de Louis Pasteur entre 1859 et 1861, qui ont prouvé que la vie est toujours générée par une vie préexistante, la théorie de l’abiogenèse a été affaiblie. La théorie moderne de l’origine de la vie admet, cependant, que les premières formes de vie sont originaires d’une matière inerte, à travers une «évolution chimique». Après l’installation de la vie sur Terre, les conditions à ce type de génération auraient cessé d’exister.
Un processus de formation des premières formes de vie sur Terre en quatre étapes est proposé. Tout d’abord, la formation de petites molécules organiques, y compris les acides aminés et les bases des acides nucléiques qui se combinent pour former des biomolécules plus grandes, tels que les protéines, l’ARN et les lipides. Ces biomolécules s’organisent à travers de multiples interactions que conduiraient à l’émergence de systèmes «semi-vivants qui se transforment graduellement en des formes de vie plus complexes, c’est-à-dire un organisme vivant.
L’abiogenèse est une théorie athée. L’abiogenèse s’oppose ainsi au créationnisme. Cette théorie soutient que Dieu a créé toutes les formes de vie sur Terre, y compris les humains.